28 sept. 2012

Scopitone Festival - Samedi 22 septembre


Ce week end j'étais à Nantes pour la 11eme édition du Festival Scopitone. En 2010, l'édition m'avait laissé un gout d'inachevé, qu'à moitié convaincue par ces 2 soirées, cette année je n'ai pris qu'une place pour le samedi soir qui affichait Para One, Bambounou & French Fries ou encore Don Rimini. 


Samedi 22 @ La Friche Electro


 Le samedi soir on s’octroie le droit de rater les Naive New Beaters, les blagues les plus courtes étant les meilleures, nous avons déjà donné avec les survetements colorés et les chorés absurdes. On rate aussi Madben, le remplaçant de dernière minute de John Talabot mais vu l'ambiance, j'aurais tendance à penser que c'est plutôt une réussite.

Image Mybandmarket.com


 Le premier gros nom de la soirée c'est Don Rimini. Son Live Odyssey et son cube de 3m de haut sur lequel il se perche avec sa platine tactile du future étaient pas mal attendus des festivaliers. Première constatation, les effets visuels sont assez déçevants, à part le tout dernier titre, un remix de Whatever où les visuels prenaient toute leur ampleur, le reste,bof bof. Le set est dansant, assez simpliste on ne va pas se mentir mais après tout on vient à un festival pour pouvoir danser sur des petits hymnes alors Whatever et Back Up suffiront pour ce début de soirée.

On part voir French Fries vs Bambounou, première grosse date en province pour les parisiens de Clekclekboom et Youngunz (le second sortira en novembre un album sur 50Weapons). Les 2,3 premiers tracks s'en ressentent clairement, le malaise me gagne, car le public n'accroche pas, le format n'est pas adapté. Le set change alors complètement de dimension, de la grosse house, le déclic s'effectue. French Fries envoie son Yo Vogue qui passe étonnement bien suivi de What to do , ils ont trouvé leur rythme. A la fin de la soirée leur set fait office d'exception ; après une nuit réussie mais assez monotone cet aparté plus club reste un moment fort.

Image Sourdoreille

Para One, lui aussi très attendu après le succès indiscutable de Passion. Un petit problème technique nous permet de pouvoir l'observer pendant 10 minutes sur scène dans un silence angoissant mais quand le set commence et que Wake Me Up résonne, puis la voix de Teki Latex, on ne s'y trompe pas. Le début est difficilement accessible mais Para One enseignera vite une leçon aux plus sceptiques. Au bout d'une cinquantaine de minute, un remix incroyable de When The Night clôture une performance à la hauteur de l'album.

Erol Alkan dans un genre différent, je n'en attends rien parce qu'à la Soulwaxmas Party son set m'était plutôt passé au dessus mais là, les deux dernières heures m'ont hissé au top de ma forme, je prête donc une oreille attentive. Et force est de constater que c'est un vrai succès. Qualité, très efficace et dansant, tout y est. Au bout des 50 minutes qui lui sont accordées je m'étonne de ne pas avoir entendu Lemonade résonner, aurait il réussi à passer le cap ? Et non, Lemonade clôture un set réjouissant.

Meme si je n'aime pas, j'ai du respect pour beaucoup d'artistes, mais Kavinsky n'en fait pas parti. Son set est une vaste blague, les morceaux ne sont pas retouchés, et pas recherchés, vous comme moi aurions pu passer du MIA ou du Daft Punk, je pars juste après avoir entendu résonner Gare du nord, pour l'amour de Mehdi. Il cloturera son set sur Nightcall, la vidéo parle d'elle meme.

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