5 déc. 2010

Heartless Bastards




"Mais quelle grossièreté ! Elle manque pas de culot celle là dis donc !". Je t'entends d'ici avec ton air indigné et un brin pincé t'insurger de ce titre vulgaire et indigne. Calmos, laisse moi donc me justifier.

Tout est dit dans ce titre, alors ce n'est absolument pas à visée personnelle que j'ai choisi ce groupe, pour faire passer un quelconque message, mais à l'avenir ça pourrait bien s'avérer utile. Heartless Bastards a cette particularité qu'il n'a pas d'actu, pas de sortie d'EP imminente, ils font juste un US Tour en fait. Sauf qu'ils sont chez Fat Opossum, et que cette année particulièrement, ce label a brillé de mille feux. Alors oui, pour moi, un label brillant justifie un post. Heartless Bastards ça vient tout droit de l'Ohio, c'est 2 gars et 1 meuf-un-peu bonne-mais-pas-trop-non-plus, ce qui fait que tu peux aimer le groupe en toute objectivité et sans nourrir une rancœur amer (comme par exemple avec The Kills ou The Hundreds In The Hand). BREF c'est pas ce qu'on pourrait appeler un groupe cliché parce qu'il contient un monsieur presque chauve à lunette, et ça ça ne court pas les scènes !

Au premier abord, Heartless Bastards pourrait rappeler (en un peu moins énergique cela dit) Band Of Skulls, par ce coté back aux bases du rock. Mais la comparaison semble malheureusement difficilement tenable, parce qu'au milieu de petites perles viriles, le groupe peut avoir tendance à s'égarer légèrement dans le bourrinage sur scène ou aux refrains de quelques unes de leurs compositions, peut etre une regrettable absence de délicatesse en cette période de volupté.


Lucille H.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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